Caen - St. Étienne, 1885 [Hauptwerk]
Caen - St. Étienne, 1885 [Hauptwerk]
1882, la paroisse commande la construction d'un nouvel instrument, pour 70 000 Frs, au plus célèbre facteur d'orgues français, Aristide Cavaillé-Coll, qui promet de construire un instrument de haute qualité avec des matériaux de première classe et avec les dernières améliorations, dont la plupart ont été conçues par lui-même. C'est un orgue à 50 jeux alimenté par un puissant souffleur (à l'époque, il était actionné par quatre hommes) servant une douzaine de réservoirs secondaires de régulation et de claviers. Cet orgue est équipé de soufflets à palettes doubles, de deux machines pneumatiques Barker destinées à adoucir le toucher des claviers, de nombreux pédales de combinaison et de quelques célèbres jeux harmoniques qui sont la spécialité du constructeur. Thiémann, le meilleur mécanicien de l'entreprise, conçoit les plans et Félix Reinburg, voicer très apprécié et véritable artiste dans le domaine, exécute le premier voicing dans l'atelier qui est repris par Joseph Koenig après le remontage dans l'ancien buffet de l'orgue Lefebvre. L'instrument est inauguré le 2 mars 1885 par Alexandre Guilmant, organiste à l'église de la Trinité, à Paris.
Présenté par Leonart Studio, votre revendeur autorisé pour Sonus Paradisi en Suisse (expédié à l'international). Obtenez vos orgues historiques échantillonnés numériquement pour une utilisation avec le logiciel d'instrument virtuel Hauptwerk.
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Spécification (liste d'arrêt)
-
Manuel I
Positif (56 notes)
Jeux de Fonds
Bourdon 16
Montre 8
Salicional 8
Unda maris 8
Cor de nuit 8
Prestant 4
Flûte douce 4
Carillon III
Jeux d'Combinaison
Basson 16
Cromorne 8
Trompette 8
Jeux d'Extension (arrêts ajoutés virtuellement)
Nasard 2 2/3
Tierce 1 3/5 -
Manuel II
Grand Orgue ( 56 notes)
Jeux de Fonds
Montre 16
Bourdon 16
Montre 8
Gambe 8
Bourdon 8
Flûte harmon. 8
Prestant 4
Flûte octav. 4
Jeux d'Combinaison
Bombarde 16
Trompette 8
Clairon 4
Doublette 2
Quinte 2 2/3
Cornet V
Plein-Jeu VII
Jeux d'Extension (arrêts ajoutés virtuellement)
- -
Manuel III
Récit (56 notes)
Jeux de Fonds
Quintaton 16
Diapason 8
Viole de gambe 8
Voix céleste 8
Flûte traversière 8
Flûte octav. 4
Basson-hautbois 8
Clarinette 8
Voix humaine 8
Jeux d'Combinaison
Bombarde 16
Trompette 8
Clairon 4
Cornet II-V
Octavin 2
Jeux d'Extension (arrêts ajoutés virtuellement)
Nasard 2 2/3
Plein-Jeu -
Manuel IV
-
-
Pédale
Pédale (30 notes)
Jeux de Fonds
Bourdon 32
Soubasse 16
Contrebasse 16
Grosse Flûte 8
Violoncelle 8
Bourdon doux 8
Flûte 4
Jeux d'Combinaison
Bombarde 16
Trompette 8
Clairon 4
Jeux d'Extension (arrêts ajoutés virtuellement)
Contrebombarde 32 -
Autres spécifications
Tirasses:
G.O.
Positif
Récit
Accouplements:
Positif - G.O.
Récit - G.O.
Récit - Positif
Octaves graves G.O.
Octaves graves Récit
G.O. unison off (activation ou désactivation de la machine Barker sur le G.O.)
Appels:
Pédale
G.O.
Positif
Récit
Trémolo (Récit)
Orage (un tonnerre ou un tambour - tire les plus basses notes en Pédale pour sonner simultanément, donnant un fort effet de battement subsonique semblable à une tempête).
Récit est enfermé dans une boîte de swell.
Histoire
Orgue de l'Abbaye Saint-Etienne de Caen Compilé par le Dr Jan Skvaril. Depuis sa fondation par Guillaume le Conquérant en 1066 (qui fut enterré dans le presbytère de l'église) l'Abbaye aux Hommes fut le centre de l'éducation de toute la région et le centre de la vie musicale. Il est très probable que dès les tout débuts, les cérémonies étaient accompagnées par l'orgue. Les chroniques mentionnent l'orgue pour la première fois au XIVe siècle, mais cet instrument fut détruit par les Huguenots (1562) et ne fut remplacé que 200 ans plus tard. Les facteurs du nouvel instrument furent les frères Lefevre de Rouen. Ils jouissaient d'une réputation similaire à celle de leurs contemporains Cliquot, Isnard ou Moucherel. Le maître charpentier Gouy de Rouen construisit un buffet monumental en chêne orné de deux statues herculéennes, qui soutiennent les tours de pédale. La cérémonie de consécration eut lieu le 10 février 1745. L'orgue comptait plus de 4000 tuyaux, 60 registres, 5 claviers (dont trois de 53 sons) et un pédalier inhabituel pour l'époque comprenant 30 touches et 13 registres (dont double trompette et clairon). L'instrument survécut sans trop de dommages aux ravages révolutionnaires. Comme pour l'orgue de Saint-Maximin, jouer la Marseillaise au bon moment permit de sauver l'orgue. Mais au milieu du XIXe siècle, l'orgue était pratiquement injouable en raison de son mauvais entretien, de sa taille et de sa complexité mécanique. Même une reconstruction complète par Verschneider (1859-1863) ne changea rien à cette triste situation. Il fut donc décidé d'acquérir un nouvel orgue utilisant le buffet de Gouy parfaitement conservé, encore estimé à 60 000 francs. Les négociations avec Aristide Cavaillé-Coll débutèrent en 1882 et celui-ci soumit 3 propositions : nettoyage, réparation de la tuyauterie et de la mécanique (8 850 Fr), ou le même que précédemment plus de nouvelles mécaniques à traction pneumatique (15 600 Fr) ou un orgue entièrement neuf de conception la plus moderne (60 000 Fr). Le contrat pour un nouvel instrument pour 70 000 Fr fut signé par l'abbé Bréard et Cavaillé-Coll le 6 avril 1882. L'abbé Bréard apporta lui-même 30 000 Fr et les collectes paroissiales couvrirent le reste. La collaboration de Cavaillé-Coll avec l'organiste titulaire de l'église Jules Marie et Alexandre Guilmant permit d'établir le plan de disposition de l'orgue. Jules Marie rédigea également un bilan officiel de l'ancien orgue historique. Josef Koenig, qui répara aussi le buffet, succéda à l'intonateur principal, Felix Reinsburg, dans les travaux définitifs. Charles Mutin, successeur de Cavaillé-Coll, collabore également à l'ouvrage. Alexandre Guilmant inaugure l'orgue en grande pompe le 3 mars 1885, en présence de Cavaillé-Coll. Malgré l'approbation unanime du nouvel instrument, des commentaires surgissent, selon lesquels le son du nouvel orgue est faible et indistinct. Cavaillé-Coll finit par entendre ces commentaires et s'étonne. Il envoie un expert en orgue renommé, Philbert, pour en savoir plus. Il découvre que la présence d'un public nombreux peut modifier considérablement l'acoustique de l'église. Le vieil orgue monumental, aux intonations aiguës et aux nombreuses voix de mutation, est remplacé par un instrument romantique et symphonique auquel les paroissiens et les auditeurs ne sont tout simplement pas préparés. La controverse s'apaise avec le temps et tombe dans l'oubli. Josef Koenig et son fils Paul-Marie entretinrent l'instrument jusqu'en 1944. L'électricité remplaça le travail des 4 calcants en 1928. Caen fut lourdement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, mais par miracle, l'abbaye Saint-Etienne fut sauvée. Il fallut néanmoins reconstruire l'orgue, qui fut réalisé par la maison Jacquot-Lavergne sans modifications substantielles. La seule exception fut (sur proposition de Marcel Dupré) l'ajout d'un mélange (Plein Jeu IV) dans le Récit. Cependant, plus tard en 1999, le registre fut à nouveau supprimé. La dernière reconstruction d'ampleur fut achevée en 2001 et ramena l'orgue à sa forme originale de 1885. Depuis 1975, l'orgue est classé au patrimoine culturel national. Aristide Cavaillé-Coll Le nom de famille Cavaillé-Coll apparaît pour la première fois dans l'acte de naissance le 12 février 1767, jour du mariage de Jean-Pierre Cavaillé et de Maria-Francesca Coll, fille d'un tisserand et voilier de Barcelone. Leur fils aîné Dominique naît en 1771. C'est lui qui deviendra plus tard le père de Vincent (1808) et d'Aristide (3 février 1811 à Montpellier). Le métier de facteur d'orgues a une longue tradition dans cette famille. Déjà l'oncle de Jean-Pierre, Joseph, était facteur d'orgues et enseigna le métier à son neveu. Jean-Pierre se remarie après la mort de Marie-Francesca en 1780 et le demi-frère de Dominique, Martin Cavaillé-Coll, naît de ce second mariage et devient facteur d'orgues. Les fils de Dominique, Vincent et Aristide, sont l'aboutissement de la tradition familiale de facteur d'orgues. La famille déménage fréquemment entre la France et l'Espagne mais finit par s'installer à Toulouse. Aristide, doté de talents musicaux et techniques, reçoit une formation polytechnique de qualité et rencontre des personnalités marquantes qui l'influencent positivement (Jean-Pierre Boisgiraud, Félix Borel). Avec son frère Vincent, ils accompagnent leur père dans ses travaux et ses reconstructions. On peut dire qu'Aristide a eu la chance de rencontrer au bon moment les bons contacts dans les milieux économiques, politiques et commerciaux. En 1832, le père et les fils inventent un instrument de musique (poïkilorgue) à succès et techniquement innovant, qui reçoit le soutien non seulement du compositeur Rossini, mais aussi du ministre Thiers. C'est ainsi qu'ils décident d'entreprendre un voyage à Paris en 1833, où la famille s'installe et commence son activité de facteur d'orgues. Les débuts sont difficiles, malgré la bonne volonté obtenue grâce aux travaux sur l'orgue de Saint-Denis et le soutien financier du banquier mélomane mais pragmatique Henri Place. Le mariage d'Aristide et d'Adèle Blanc joue un rôle positif grâce aux contacts de son beau-frère Hippolyte, fonctionnaire bien informé. L'atelier déménage plusieurs fois. La vie de l'entreprise est ternie par la séparation avec Vincent et plus tard par la mort de Dominique (1862). Peu après le déménagement de l'atelier dans un lieu définitif et satisfaisant au 15 avenue du Maine, Adèle mourut, laissant Aristide veuf. Malgré ces revers, Cavaillé-Coll continua son travail avec vigueur. Au milieu de son atelier, il y avait une ancienne salle de danse, qu'il transforma en salle d'exposition. De jeunes organistes (Gigout, Vierné, Dupré) venaient y essayer les instruments exposés. Cavaillé-Coll passait fréquemment, prodiguant des conseils sur la registration et disant : « ... faites simplement de la musique reflétant l'intellect humain naturel, ce qui est si rare. » Cavaillé-Coll, souvent représenté avec une toque de velours noir conçue d'après un portrait de Holbein, était assez autoritaire et avait une personnalité particulière. Il resta conservateur dans ses efforts. Il méprisait les changements commerciaux et l'évolution du système monétaire capitaliste. Il n'aimait pas être actionnaire, bien qu'il ait officiellement créé plusieurs sociétés. Cependant, il gardait pour lui ses droits de signature ultime et de prise de décision. La famille ne tomba jamais dans la pauvreté, mais la situation économique de son métier fut parfois compliquée, malgré le soutien de nombreux individus puissants et la bonne réputation qu'il s'était acquise. Il ne voulut jamais déprécier la qualité de son travail, construisant non seulement des orgues d'église classiques, mais aussi des poïkilorgues populaires et de petits instruments pour les écoles, les institutions et les ménages. Au total, il contracta 11 prêts et hypothèques, couvrant son atelier, ses outils et même ses biens personnels, dont la maison dans laquelle il vivait. Il eut parfois du mal à honorer les conditions. Aristide appréciait Gabriel Reinsburg comme son meilleur intoneur et en fit son associé et directeur de l'atelier du 15 avenue du Maine. Après la mort de Gabriel en 1891, des difficultés économiques survinrent et un an plus tard, à la demande de sa famille et sur décision du tribunal, l'atelier fut vendu aux enchères pour régler les dettes. Émile Cholet, un riche marchand d'Orléans, reconnut l'importance de Cavaillé-Coll. Il acheta l'atelier complet et le loua à Aristide pour une somme symbolique. Cavaillé-Coll dut quitter la maison familiale et passa la dernière année de sa vie avec sa fille au 21 rue du Vieux-Colombier. Ce fut une décision fatale pour Aristide de rejeter les idées de son fils Gabriel, doué pour la technique, qui prônait davantage d'innovations électriques dans la facture d'orgues, et après avoir été refusé, il partit en Espagne pour devenir ingénieur des mines. Paradoxalement, Aristide se tourna vers ces idées pour son dernier grand orgue à Rouen. En perdant Gabriel, Aristide manqua la dernière occasion de former un successeur pour sa société. Un an seulement avant sa mort, il vendit la société à Charles Mutin, qui avait travaillé pour lui les dix années précédentes. Aristide Cavaillé-Coll mourut subitement le 13 octobre 1899. Charles Mutin prononça l'éloge funèbre le 16 octobre au cimetière du Montparnasse. Mutin continua son travail dans la tradition de Cavaillé-Coll, mais son successeur Auguste Convers fixa une nouvelle voie en 1924 lorsqu'il reprit la société. Il désigna Cavaillé-Coll comme un musicien médiocre qui construisait des instruments répondant aux exigences artistiques limitées de Frank ou Widor. Convers encouragea la réintroduction de registres à mutations multiples et de pièces électriques. Il construisit plusieurs instruments intéressants, mais il produisit surtout des instruments de fabrication industrielle de mauvaise qualité avec des systèmes de traction électrique peu fiables. La crise économique de 1929 fut préjudiciable à la vie de l'entreprise. Cela conduisit à la fusion des restes de l'entreprise en faillite avec la firme Pleyel et plus tard à sa disparition. Cavaillé-Coll le facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll conçut le concept de l'orgue symphonique. Il maîtrisait le métier de facteur d'orgue classique et était doué techniquement pour de nombreuses applications. Dans de nombreux aspects, il resta conservateur et s'en tenait à des approches éprouvées. D'un autre côté, il n'avait pas peur d'expérimenter et d'introduire de nouvelles inventions. Peu après son arrivée à Paris, il remporta le concours pour la construction du nouvel orgue de la basilique Saint-Denis. Il aurait achevé ce projet en seulement deux jours. Les travaux progressèrent cependant lentement, notamment en raison du problème de la mécanique à pendule. Par chance, Aristide rencontra Charles Barker à Paris, qui améliora l'invention d'Hamilton du levier pneumatique, qui, après avoir touché la touche, ouvre l'entrée d'air dans un moteur pneumatique, remplissant d'air les soufflets à coin manipulant la mécanique à pendule ou d'autres dispositifs. Ce levier, multipliant la force des doigts appliquée sur le clavier, permit le développement d'orgues plus grands et plus puissants, toujours réactifs à la main humaine, avec plus de registres, d'accouplements et de combinaisons qu'auparavant. De plus, la console de l'orgue pouvait être construite séparément de l'orgue principal. Cavaillé-Coll reconnut immédiatement l'importance de cette invention pour la facture d'orgues. L'instrument de la basilique Saint-Denis fut finalisé en 1841 et rencontra un énorme succès. Il devint à la mode d'y organiser des concerts privés avec des musiciens de premier plan et des invités des milieux politiques et économiques. À seulement 30 ans, Aristide reçut une médaille d'argent de la Société d'Arts « ... pour les améliorations qu'il apporta à la facture d'orgues comme l'illustre l'église royale Saint-Denis ». Il est intéressant de noter que Charles Barker déserta plus tard et rejoignit un autre facteur d'orgues, Dublaine et Callinet, avec qui ils construisirent ensemble un orgue monumental pour l'église de Saint-Eustache en 1844. Par un concours de circonstances, lors de travaux de réparation sur l'orgue, Barker secoua une bougie allumée qui tomba dans l'instrument de Saint-Eustache alors qu'il n'avait que six mois et l'incendie le détruisit. Cela conduisit finalement à la faillite de la firme. Cavaillé-Coll reconnut l'importance de la différence de pression d'air nécessaire pour les différents registres. Il divisa donc le sommier en deux sections : l'une pour les voix labiales et à tuyaux à bouche large (jeux de fonds), l'autre pour les voix à tuyaux à bouche étroite, les mutations, les mélanges et les jeux d'anches (jeux de combinaison). Chaque section avait une alimentation en air séparée avec sa pression d'air spécifique. De cette façon, le phénomène de « vol d'air » entre ces deux groupes était évité. Un simple levier au pied (appels) au-dessus du pédalier permettait de joindre les sommiers. Les orgues principaux sont très divers sur le plan acoustique, en raison des différentes largeurs de bouche des tuyaux, comme dans la facture anglaise. En combinant quatre voix de base différentes (montre, flûte, bourdon, gambe) en position 8', l'idéal acoustique symphonique romantique a été atteint. Les registres de pédale sont nombreux, généralement aussi avec des voix solistes. Cavaillé-Coll a construit plus de 600 orgues. Il a construit non seulement de grands instruments pour Paris et d'autres villes françaises, mais aussi de nombreux petits instruments de chœur, des orgues de chambre et d'autres instruments pour les écoles et les institutions. À son époque, il était à la mode de faire construire un orgue même dans les maisons. Surtout au début de sa carrière, Cavaillé-Coll a construit, en plus des orgues, des poïkilorgues, qui étaient un type d'instruments à anche avec possibilité d'expression dynamique. Outre l'instrument susmentionné de Saint-Denis, il faut se référer à l'orgue de la basilique Sainte-Clotilde lié à l'œuvre de César Franck. En 1863, un orgue à cinq claviers a été construit pour Saint-Sulpice (Widor, Dupré). On trouve d'autres de ses œuvres à Sainte-Madeleine ou à Sainte-Trinité. Son orgue le plus représentatif, celui de Notre-Dame de Paris, fut achevé en 1868. Depuis, il fut reconstruit à plusieurs reprises, électrifié et doté d'une nouvelle console. Il exposa un orgue monumental extraordinaire au Palais du Trocadéro lors de l'Exposition universelle de 1878. Il attira les meilleurs organistes qui l'utilisèrent pour une série de quatorze concerts. L'orgue de Saint-Etienne à Caen, conservé dans sa forme presque originale, fut construit en 1882 et plus tard, en 1890, l'orgue à quatre claviers fut terminé à Rouen. Le pieux Cavaillé-Coll rêvait depuis toujours de construire un orgue pour Saint-Pierre de Rome. Il conçut et perfectionna continuellement le concept qui fut présenté à trois papes. L'œuvre de Cavaillé-Coll était connue et appréciée à Rome, mais son rêve ne se réalisa jamais. Ainsi, jusqu'à ce jour, il existe un orgue indistinct qui ne correspond pas à son emplacement impressionnant dans la basilique. Remerciements particuliers Nous tenons à remercier chaleureusement M. Alain Bouvet, titulaire de l'instrument Cavaillé-Coll à Caen, pour le soutien qu'il nous a apporté lors de l'enregistrement. Nous remercions également M. Peter Bengtson pour ses nombreuses suggestions lors du développement de cet instrument virtuel.
Caractéristiques
Les échantillons sont disponibles en résolution 24 bits/48 kHz. Hauptwerk v4.2 et supérieur requis. Plusieurs échantillons de libération disponibles : il y a 3 échantillons de libération pour les staccatos, les tons plus courts et plus longs. L'ensemble d'échantillons est disponible dans la version 2.67 (publiée en février 2023). L'ensemble d'échantillons est disponible en trois versions : humide, surround et sec. Les jambages de tirage sont disponibles sous deux formes : optimisés pour un écran tactile unique et optimisés pour un écran tactile double. Le jambage de tirage double est proposé en orientation paysage et portrait.
Nouveautés dans la version 2.67
- Les informations de hauteur dans les échantillons ont été modifiées pour permettre un accord parfait dans Hauptwerk, si toutes les fonctionnalités de déviation de hauteur sont désactivées.
Nouveautés dans la version 2.66
- Mixeur avec curseurs pour le volume sonore avant, arrière, souffleur et traqueur.
- Fonction de couplage de tuyaux incluse, désaccord de tuyaux inclus, quantité sélectionnable par l'utilisateur de désaccord aléatoire des tuyaux pour un plus grand "réalisme" de l'ensemble d'échantillons.
- La variante surround offre des mélanges finement réglés par rapport aux échantillons de mélange naturellement désaccordés via un interrupteur dédié sur l'onglet du mixeur.
- Jambage simple offrant une orientation horizontale et verticale.
Nouveautés dans la version 2.5
La version 2.5 de l'ensemble d'échantillons de Caen a été publiée le 13 novembre 2013.
Il y a une amélioration audio audible, en particulier pour le Récit, où les échantillons ont été nouvellement traités en utilisant la dernière technique de trémolo à double canal pour permettre un meilleur comportement de trémolo artificiel, le swell a été redessiné pour permettre une plus grande portée dynamique, et les échantillons ont été en outre débruités pour éliminer la majorité des résidus de bruit de traqueur.
Il y a un certain nombre d'autres améliorations mineures :
- Les extensions des claviers et de la pédale fonctionnent maintenant également dans l'accordage d'orgue original. L'extension manuelle a été étendue à l'ensemble des 5 octaves (61 touches).
- Panneaux gauche et droit ajoutés pour les tirages, orientation d'écran portrait prise en charge.
- Jambage de tirage simple ajouté.
- Rangs divisés en avant et arrière séparément dans la boîte de dialogue de chargement des rangs pour faciliter l'orientation.
- Le comportement général de libération amélioré.
- Améliorations de la voix fine dans l'attaque ainsi que dans la libération (bruits, attaques imparfaites, précision de la voix).
- L'ensemble de l'instrument virtuel a été nouvellement accordé pour le rendre moins désaccordé dans l'ensemble.
Le inconvénient :
- Le câblage interne et la logique des composants de l'ensemble d'échantillons ont considérablement changé et de nouveaux ID ODF ont été attribués. Par conséquent, les combinaisons enregistrées avec l'ancienne version sont invalides et ne fonctionnent pas. Toutes les combinaisons doivent être recréées à partir de zéro avec la nouvelle version.
- Les fichiers MIDI enregistrés avec l'ancienne version de Caen ne fonctionnent que pour déplacer les touches, mais ils n'affectent pas les tirages.
- Les pistons de combinaison ODF internes ont été désactivés. La fonctionnalité de combinaison est maintenant intégrée dans Hauptwerk lui-même. Veuillez utiliser le système de combinaison Hauptwerk à cette fin.
Compas
Le compas manuel original était de 56 touches, l'extension Hauptwerk offre 5 octaves complètes (61 touches).
Le compas de pédale original était de 30 touches, l'extension Hauptwerk offre 32 touches (C-g1).
Version humide
(la version humide peut être chargée comme un sous-ensemble de la version surround en coupant les rangs arrière)
Enregistrement avec la réverbération originale incluse. La technique d'enregistrement stéréo AB a été utilisée pour capturer le son de l'instrument. Plusieurs libérations prises en charge pour chaque échantillon. Le temps de réverbération est d'environ 5 à 7 secondes. Cependant, la clarté des acoustiques de l'église est étonnamment élevée, ce qui permet à l'instrument de se démarquer de la réverbération. Cette version de l'ensemble d'échantillons est donc bien adaptée à la pratique musicale.
Version surround
Alors que les ensembles d'échantillons humides traditionnels sont composés d'échantillons avec 2 canaux (gauche, droite), l'enregistrement surround utilise 4 canaux indépendants pour chaque tuyau virtuel (pour chaque échantillon). Imaginez-vous debout dans l'église en entendant l'orgue. Vous entendez l'orgue devant vous, mais vous entendez aussi la réverbération de l'église qui est tout autour de vous, venant à vos oreilles de toutes les directions. C'est ainsi que l'ensemble d'échantillons surround est formé. Le son de l'orgue est capturé par les microphones "avant", la réponse de l'église par les microphones "arrière". 4 canaux sont extraits de l'enregistrement. Deux canaux sont utilisés pour fournir le son de l'orgue pour les haut-parleurs avant, tandis que les 2 autres canaux offrent le son diffus (réfléchi) venant de l'église. Vous pouvez utiliser ces deux canaux pour alimenter vos haut-parleurs surround (arrière). De cette manière, le réalisme de la reproduction est considérablement augmenté, car vous pouvez vous sentir "à l'intérieur" du champ sonore, expérimentant non seulement la dimension gauche-droite du son, mais aussi la dimension avant-arrière. Vous entendez le son de l'orgue, mais aussi le son qui vous revient de la nef de l'église. Veuillez noter qu'au moins 4 haut-parleurs sont nécessaires pour reproduire l'audio multicanal. N'oubliez pas de bien configurer les sorties audio de Hauptwerk pour accueillir les quatre canaux. Les rangs conçus pour les canaux arrière sont marqués du mot "arrière".
Version sèche
L'enregistrement a été effectué près des tuyaux, il contient donc presque aucune réverbération. Les échantillons ont été panoramiqués dans l'ODF de Hauptwerk pour créer des différences spatiales entre les divisions et les tuyaux. Cet ensemble d'échantillons peut être bien utilisé dans des espaces auto-réverbérants (comme les églises) ou il peut être mélangé avec la réverbération numérique. En ajoutant de la réverbération numérique, vous pouvez virtuellement "déplacer" l'orgue dans divers espaces selon vos besoins et vos goûts. Cependant, la variante sèche plus la réverbération IR ne donne pas lieu à la variante surround ! Je recommande fortement de ne pas acheter la variante sèche pour un usage domestique.
FAQ
Les tirages G.O. ne produisent-ils aucun son ? - n'oubliez pas d'activer le levier de pied marqué Cop. G.O.
Les tirages avec les étiquettes rouges ne produisent-ils aucun son ? - n'oubliez pas d'activer les leviers de pied marqués en rouge. Ce sont les appels pour chaque manuel et la pédale.
Que faire lorsque j'entends un sifflement, surtout dans les queues de libération ? les échantillons ont été parfaitement débruités. Le sifflement provient de la quantification numérique à des débits binaires inférieurs. Veuillez recharger l'ensemble d'échantillons, en ajustant tous les rangs à une profondeur de 20 bits ou, au mieux, 24 bits. Le bruit restant est le bruit du souffleur. Si cela ne vous plaît pas, désactivez-le dans la boîte de dialogue d'ajustement des rangs, ou réduisez son volume en utilisant l'onglet de voix utilisateur de l'ensemble d'échantillons.
Pourquoi la pédale de swell revient-elle toujours à la position par défaut après que j'ai déplacé mon contrôleur de pédale matériel ? La pédale de swell est normalement mappée automatiquement au contrôleur virtuel Hauptwerk appelé "pédale générale de swell". Cela fonctionne bien dans de nombreuses installations. Cependant, dans certains cas, les utilisateurs signalent que leur contrôleur MIDI de swell se fixe automatiquement non pas à la pédale de swell de Caen, mais aux volets de swell de Caen - ce qui cause le problème décrit.
Lorsque l'orgue est chargé, veuillez aller dans le menu Organ, ouvrir la boîte de dialogue de contrôle continu (Connecter les entrées MIDI de contrôle continu aux contrôles continus de l'orgue) et là, sur le côté gauche, localisez l'entrée de la pédale de swell (vers la fin de la liste) et sur le côté droit de la boîte de dialogue, attachez votre contrôleur continu (pédale) à cette entrée. Ensuite, localisez l'entrée des volets de swell et supprimez tout contrôleur continu mappé à celle-ci. La configuration est terminée.
Exigences
Hauptwerk v4.2 et supérieur requis.
La résolution de l'écran de la console virtuelle est optimisée pour 1280x1024 px.
Version humide
(la version humide peut être chargée comme un sous-ensemble de la version surround en coupant les rangs arrière)
Consommation de RAM : 16 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire : 10 Go
Consommation de RAM : 20 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire : 16 Go
Consommation de RAM : 24 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire : 18 Go.
Résolution de l'écran : au moins 1280x1024 px.
Version surround
Consommation de RAM (veuillez vous référer au billet de blog pour aider à atteindre ces chiffres) :
16 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire (composants de rangs séparés L/R en mono) : 13,8 Go
20 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire (composants de rangs séparés L/R en mono) : 22,7 Go
24 bits, toutes les boucles, toutes les sorties, compression mémoire (composants de rangs séparés L/R en mono) : 26,0 Go
Exigences HDD : au moins 37 Go d'espace libre.
Version sèche
Exigences en RAM :
Profondeur 24 bits -- 7 Go pendant que toutes les boucles, toutes les sorties et la compression mémoire sont activées.
Profondeur 20 bits -- 5 Go
Profondeur 16 bits -- 4 Go
Exigences
Ce jeu d'échantillons Hauptwerk vous est présenté par Leonart Studio, un revendeur autorisé pour le fabricant Sonus Paradisi en Suisse (expédition internationale). Profitez de cette bibliothèque d'orgue échantillonnée numériquement pour une utilisation avec le logiciel Hauptwerk et commencez à élargir votre collection d'orgues historiques dès aujourd'hui.
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